Les organisations patronales de l’hôtellerie-restauration ont proposé, jeudi 18 novembre 2021, une nouvelle grille des salaires avec une moyenne d’augmentation de 10,5 %. Mais pour les organisations syndicales, le compte n’y est pas.
Lors de négociations avec l’ensemble des syndicats de la branche, jeudi 18 novembre 2021, les organisations patronales de l’hôtellerie-restauration ont proposé une nouvelle grille des salaires avec une moyenne d’augmentation de 10,5 %. « Soit au-delà de ce qui avait été annoncé début octobre », a indiqué l’Umih, la principale organisation patronale.
Une proposition qui ne satisfait pas les syndicats.
« Ils viennent juste avec une grille qui ne répond pas aux attentes », a réagi Nabil Azzouz, représentant Force Ouvrière (FO), 3e syndicat de la branche. « La masse des salariés des premiers niveaux, qui concerne entre 60 et 80 % du personnel, va bénéficier de 3 à 4 % d’augmentation seulement. Cela ne rattrape même pas l’inflation. En plus, c’est cette population qui part en masse et qu’on essaye d’attirer », a-t-il ajouté, avant de souligner que « 20 % d’augmentation » étaient prévus pour les niveaux 5. « C’est-à-dire les patrons. Il faut être rationnel, cette orientation est inquiétante », a ajouté le syndicaliste.
« Le compte n’y est pas », a ajouté Arnaud Chemain, (CGT, 1er syndicat). « Selon leur proposition, le bas de l’échelle gagne 3,5 %. Ça représente 48,50 € brut par mois en plus. Dans les niveaux plus élevés, les augmentations sont plus significatives. »
« C’était plus une réunion qu’une négociation », observe le syndicaliste. « La CGT et la CFDT (2e syndicat) ont fait des contre-propositions et les employeurs nous ont répondu qu’ils n’avaient pas de mandat de leurs conseils d’administration pour négocier. On a senti une grosse crispation ».
« Côté salarié, pour seule réponse, une contre-proposition de grille des salaires avec une augmentation moyenne de 34,50 % nous a été présentée », ajoute l’Umih.
Une proposition déconnectée de la réalité économique et financière des entreprises en cette période de sortie de crise, estiment les quatre organisations professionnelles (GNC, GNI, SNRTC, UMIH).
Une seconde réunion de négociations est prévue le 16 décembre. Chacune d’entre elles est suivie de près par le ministère du Travail alors que ce secteur a été particulièrement fragilisé par la crise sanitaire,
Posté par : ouest-france.fr le 30/11/2021 20 vue(s)
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