Jean Castex fait pression sur l'hôtellerie-restauration

Le gouvernement tape du poing sur la table. Après la ministre du Travail, Elisabeth Borne, c'est au tour du Premier ministre, Jean Castex, de demander aux partenaires sociaux l'ouverture de négociations, notamment sur les salaires et les conditions de travail, dans de nouvelles branches. "A l'occasion de mes échanges avec les syndicats et les organisations patronales, la semaine dernière, j'ai demandé l'ouverture de négociations dans d'autres branches, en particulier l'hôtellerie-cafés-restauration qui [...] est confrontée à des problèmes de recrutement, ou encore les industries agroalimentaires", a-t-il déclaré ce mercredi 8 septembre, à l'issue d'un séminaire de rentrée du gouvernement à l'Elysée.

"Il s'agit de travailler sur les conditions de travail, sur la valorisation des métiers, sur le temps partiel, sur la promotion professionnelle mais aussi sur les salaires, notamment sur ce qu'on appelle les minima de branche, a fortiori lorsque ceux-ci sont inférieurs au Smic", a détaillé le Premier ministre. "De telles discussions ont déjà été engagées dans sept branches : prévention et sécurité, transport routier, [...] commerce, déchets, propreté, commerce de détail, fruits et légumes et enfin [...] aide à domicile", et des accords ont parfois déjà été "conclus", a-t-il souligné.

Pour rappel, ces discussions ont été lancées dans le cadre de travaux sur la revalorisation des métiers dits de la "deuxième ligne", qui ont - tout comme les personnels de santé - été fortement sollicités pendant la crise. Le gouvernement a d'ailleurs remis en place la prime Macron en 2021, dans le but notamment de récompenser les travailleurs de la deuxième ligne.